Trouble de comportement à l'enfance : Les adultes ne sont jamais en cause


Est-ce que la peur et le jugement contribuent aux comportements malsains des enfants qui deviennent ensuite des adultes violents, égoïstes et inconscients ?


Lorsque j'étais enfant, je croyais que les adultes avaient toujours raison...

Une fois devenu adulte, cette croyance a fait place à la certitude...

Et une fois devenu parent, alors cette certitude à fait place a la rectitude ou l'autorité qui juge et condamne...

J'avais tort, j'avais cruellement tort !

 

Trouble de comportement à l'enfance

 

L'obsession de l'autorité est une peur déguisée

Être obsédé à vouloir l'autorité, c'est croire que je suis supérieur et ainsi avoir peur de ne pas être à la hauteur, peur de perdre la face et ainsi chercher à abaisser ou donner tort aux autres.

Sans m'en rendre compte, cette croyance fondée à partir de la peur a contribué à créer en moi, des comportements malsains dans mes relations.

Comment suis-je devenu égoïste, moins aimable et à avoir des comportements violents qui n’expriment pas qui je suis, qui n’expriment pas ma nature véritable ?

Est-ce que la cause provient de la peur et le jugement des gens nés avant moi ?

Est-ce qu'en devant adulte et parent, j'imite, sans m'en rendre compte, ces gens nés avant moi ?

Est-ce que ces gens nés avant moi ont eux aussi imité leurs prédécesseurs ?

 

La peur et le jugement sont mes seuls ennemis

Je ne savais pas ce qu'étaient la peur et le jugement lorsque j'étais très jeune, jusqu'au jour où les adultes ont utilisé ces comportements pour arriver à leurs fins.

Le jugement à mon égard a contribué à me faire réagir inconsciemment au moyen de la culpabilité et la condamnation, donc contre ma nature aimable et ma liberté de l'exprimer, en m’empêchant de choisir librement et consciemment ce que je voulais être, faire et avoir.

La peur a aussi contribué à me faire réagir inconsciemment au moyen de la souffrance physique et mentale, donc contre ma nature aimable et ma liberté de l'exprimer, en utilisant des punitions et des conditions afin de m'obliger à obéir, à exécuter les ordres pour me contrôler.

Ces réactions ont créé des habitudes inconscientes et malsaines, des comportements violents, méfiants, indifférents et égoïstes qui m’ont fait oublier mes magnifiques états d’être dans les relations que j'avais reçus dès la naissance.

J’ai ainsi oublié qui je suis vraiment en donnant ma confiance à des gens qui ont oublié qui ils sont !

La peur et le jugement produisent la quête du confort, de la sécurité, de la conformité, en m'exigeant d'imiter mes prédécesseurs et ainsi mourir à 5 ans, et me faire enterrer à 85 ans.

 

La sécurité n'est pas la confiance

En vérité, choisir consciemment un état d'être à expérimenter débute toujours par un sentiment inconfortable.

Un sentiment inconfortable n'est pas un sentiment mal.

Il y a une grande différence entre les deux. Un mobilise et l'autre paralyse.

Un sentiment mal provient des autres tandis qu'un sentiment inconfortable provient de moi, d'une expérience nouvelle que je ne connais pas, que je n'ai pas dans ma mémoire.

Un sentiment inconfortable est une vérité que mon âme m'envoie afin de m'éveiller de mon inconscience et choisir librement une nouvelle expérience.

Comme notre monde nous a enseigné à répéter les mêmes choses confortables, alors notre réaction est de fuir cette vérité ou ne jamais vivre de problème.

Nous avons donc inventé un idéal qui se nomme la sécurité.

La sécurité est un des plus grand fléau sur cette planète, car sa base est dans la peur. La peur de vivre des problèmes, donc des sentiments inconfortables et ainsi ne jamais évoluer en conscience de soi.

 

L'évolution de ma conscience est impossible dans la sécurité

Il est impossible d’évoluer en conscience de soi sans un choix conscient et délibéré à partir d’un sentiment inconfortable, car je demeure figé au niveau des mes croyances qui m’apportent un sentiment de sécurité, une assurance et une profonde certitude de réussite.

N’est-il pas dit que la vie commence en dehors de notre zone de confort, de sécurité !

Ainsi, cette sécurité m’empêche de prendre conscience qu’il existe un choix plus élevé, car je crois avec certitude que j’ai atteint ce choix le plus élevé, que je ne fais pas de faute dans mes comportements et ainsi répéter les mêmes habitudes de croire que ce sont les autres qui sont toujours en faute.

 

Ce n’est pas une question de faute, mais une question de choix

Mes choix d’hier ont été excellents, ceux d’aujourd’hui pourraient l’être mieux et ceux de demain encore meilleurs.

Mais cette sécurité est très sournoise, car elle ne remet jamais en question mes choix de comportements ou façons d'être, car je crois avoir raison…

Voilà comment prend naissance les problèmes que je crée dans les relations sans m’en rendre compte.

Mon confort ou ma sécurité est la cause ou croyance inconsciente des sentiments mal que je provoque chez les autres et tôt ou tard, j’en vivrai les conséquences.

 


Claude Lasanté

 


   


Lectures suggérées