Savez-vous pourquoi la peine est importante pour être plus conscient et plus honnête ?

Voyons mon petit garçon, ne pleure pas comme un bébé si tu veux devenir un homme ! Voyons ma petite fille, ne pleure pas à cause que tu as perdu une petite poupée sans importance !

Est-ce que ces enfants pourraient s'exposer à des conséquences malsaines en réprimant, en refoulant leur peine ?

Est-ce que la peur ou l'inconscience d'être honnête concernant leur sentiment de tristesse pourrait créer des difficultés aux gens à se comprendre, à s'aimer tels qu'ils sont, et ainsi s'oublier ?

Est-ce que créer l'habitude de vouloir maîtriser la peine pourrait faire augmenter la pression intérieure par l'absence de soupape naturelle d'échappement ?

 

 

Exprimez votre peine

 

Le point de vue de tout être humain est aussi important que celui d'un autre

J'ai décidé d'écrire cet article à cause des excellents commentaires de gens concernant un texte original que j'avais écrit dernièrement concernant l'émotion de la colère pour créer des relations saines.

Encore une fois, je rédige ce nouvel article sur une autre émotion naturelle, soit la peine afin d'apporter un nouveau point de vue selon ma connaissance intuitive, qui n'est pas conditionnée par l'enseignement, pour que les gens puissent se libérer de leur tristesse de façon saine et complète.

J'aimerais vous dire que j'ai quitté l'école dès l'âge de 13 ans et j'espère que les gens avec des diplômes universitaires en psychologie, ne viendront pas chercher à discréditer mon point de vue pour se donner de la crédibilité. Ils sont libres d'écrire un article original à ce sujet et non de copier un texte dans un livre.

En vérité, le point de vue de tout être humain est aussi important que celui d'un autre. Car un point de vue n'est pas une opinion ni une idée ni une pensée, c'est ce qui est percevable au moyen de notre propre observation.

Et pour observer, nous n'avons pas besoin de personne, il suffit d'observer sans que la pensée intervienne.

 

Qu'est-ce que la peine et comment l'exprimer de façon saine ?

La peine est une émotion naturelle reçue à la naissance. Elle permet de dire vos adieux quand vous n'avez pas envie. Cette peine laisse exprimer, pousser ou projeter la tristesse que vous sentez lors d'une perte de quelque chose ou de quelqu'un.

Lorsqu'on laisse librement aux enfants de révéler, de manifester ou d'exprimer leur peine, alors ils s'en débarrassent facilement et une fois rendus adultes, ils ont un comportement très sain envers la tristesse et, par conséquent, surpassent très vite leur tristesse.

Mais les enfants à qui on n'a souvent dit qu'il n'était pas bien ou incorrect de pleurer comme un bébé, de pleurnicher pour rien, ont de la difficulté à pleurer une fois adultes. Ils ont appris, par la peur et la culpabilité, de ne pas pleurer en larmes et ainsi cacher leur peine.

La peine continuellement refoulée devient de la dépression, de la déprime, de la détresse, de l'amertume et du chagrin chronique qui sont des émotions aucunement naturelles.

À cause de cela, de nombreuses personnes ont causé des conflits ou des guerres épouvantables et ont détruit de nombreuses relations familiales ou sociales.

 

Dans quelle situation exprimez-vous de la peine ?

Avez-vous observé les situations qui vous causent de la tristesse en vous ? Pouvez-vous regarder cette tristesse sans la juger, sans la nier ? De l'accepter et de l'aimer pour ce qu'elle est ? Et puis de choisir un nouvel état d'être pour en faire une nouvelle expérience gratifiante ?

Je me souviens d'une période où j'ai perdu un emploi où j'y travaillais comme gérant des opérations depuis 19 ans et le mal en moi que cela m'a fait. En retournant à la maison, je me regardais dans le rétroviseur de ma voiture avec les larmes qui me coulaient sur les joues.

Deux mois passés, mon épouse me quittait par manque de sécurité causée par cette perte d'emploi. Je me suis senti vraiment triste, je ne comprenais pas ce qui se passait et je pleurais pour cette perte d'amour.

Avais-je touché le fond du baril ? Bien non. Trois mois après, j'ai dû remettre ma maison à la banque par manque d'argent. Je venais de perdre ma maison et je n'avais plus rien de matériel, sauf ma voiture.

Puis dans ce même mois, j'ai perdu le nouvel emploi que j'avais trouvé comme superviseur chez une compagnie d'aviation.

Ces 5 à 6 mois de tristesse par dessus tristesse ont été difficiles, mais aujourd'hui, je comprends parfaitement que mes peines exprimées m'ont permis de ne pas exploser ou vivre une dépression terrible.

En fait, tous les sentiments de tristesse proviennent d'une perte de quelqu'un ou de quelque chose et l'émotion qui permet de se libérer de ces sentiments douloureux est la peine. Cette adorable peine, ce cadeau extraordinaire que nous possédons.

Dans tous les cas, c'est notre réaction envers une perte qui détermine combien de temps nous vivrons dans la tristesse et ensuite la dépasser pour créer un état d'être joyeux en nous, malgré ces évènements.

 

Que pouvons-nous choisir d'être en relation avec nos peines ?

Je me demande ce qu'il serait arrivé si je n'aurais pas exprimé mes peines d'une manière naturelle ? J'observe ceux qui les répriment ou les refoulent, et souvent ils accusent les autres de leurs situations sans avoir l'intention de se comprendre, de comprendre que nous sommes les créateurs de tout ce qui nous arrive.

Sans cette émotion de peine, jamais je n'aurai pris conscience de certains états d'être que je pouvais choisir consciemment et ainsi créer des projets valables.

Mes pertes d'emplois m'ont fait prendre conscience que je dépendais des autres pour ma simple survie du corps, alors j'ai choisi d'être autonome et créer par la suite, mon entreprise en édition de livres et de sites web sans aucun investissement financier. J'ai même utilisé des fonds de pension durant deux ans pour survivre.

Ma peine d'amour m'a fait prendre conscience que mon bonheur dépendait d'une femme, au lieu d'être heureux et d'entrer en relation de cette façon. L'amour avec des conditions n'est pas l'amour et aujourd'hui, je suis avec une femme merveilleuse qui nous permet d'évoluer en conscience selon le rythme de chacun.

Ma perte de maison m'a fait prendre conscience que je m'identifiais avec des choses matérielle afin de prouver mon importance et mon succès au devant des autres, mais maintenant je suis conscient que rien n'a d'importance, sauf de choisir ce que j'aimerais être. Je me suis acheté une nouvelle maison familiale, mais en étant conscient qu'elle ne me suivra pas après ma vie et que je ne suis pas cette maison.

Est-ce que mon bonheur, ma sécurité financière et mon importance dépendaient des autres ? Absolument. Ainsi, je me suis libéré du besoin, des dépendances, en comprenant que cela est une illusion que je croyais profondément vraie.

La source de mon bonheur et de ma survie, de ma sécurité est en moi. C'est qui je suis et qui je choisis d'être.

J'ai eu beaucoup de tristesse dans ma vie et cela est une bénédiction. Évidemment, quand cela se produisait, je n'avais aucune conscience des résultats, mais après un certain recul, je ne peux qu'être reconnaissant.

Est-ce que je vis des sentiments de tristesse encore aujourd'hui ? Bien-sûr que oui, mais ma réaction est très différente, car je me dis, qu'il y a quelque chose de très important à me rappeler, à être conscient de créer pour mon propre bien-être.

 

Pourquoi maîtriser ou refouler sa peine ?

Combien y a-t-il de différents exemples pour démontrer qu'il est mal d'exprimer sa tristesse au moyen de l'émotion de la peine ?

Pourquoi les gens en sont venus à croire fermement, qu'il était bien de maîtriser et de refouler son émotion naturelle de la peine, au lieu de la comprendre et l'utiliser sainement ?

Est-ce notre éducation qui est fautive et qui met uniquement l'importance sur le fait d'apprendre, d'accumuler des mots, de savoir quoi penser ? Et non sur le fait de comprendre, d'accumuler de la sagesse, de savoir comment penser ?

Pourquoi l'école, dès notre jeune âge, n'enseigne pas ces choses si importantes pour vivre sainement ? Ne sommes-nous pas des gens importants, nous les êtres humains ?

Et pourtant, dans le cœur de l'enfant, ce sentiment de tristesse est vrai. Ce sentiment causé par la perte de quelque chose ou de quelqu'un est notre nature qui s'exprime. Nous sommes nés avec cette émotion et elle a sa raison d'exister.

Mais une fois devenu adulte, croyez-vous ne jamais vivre de tristesse ?

Qui n'aura pas un jour, à vivre un deuil en perdant quelqu'un qu'il aime ? À perdre un emploi qui procure une certaine sécurité financière ? À perdre un amour tant magnifique ? À perdre sa maison ou un bien valable ? À perdre une importante somme d'argent ?

À voir le nombre de dépression, de détresse, de chagrin, de mélancolie et de déchirement psychologique que les adultes vivent, alors tous ceux qui ont dit de refouler, dissimuler ou renfermer votre peine ont eu tort.

En fait, maîtriser, refouler ou réprimer votre peine ne fonctionne tout simplement pas pour créer un équilibre sain en vous et des relations honnêtes pour mieux se comprendre, mieux évoluer en conscience de soi.

En vérité, toutes nos émotions naturelles, qui ne sont pas réprimées, sont de magnifique tremplin pour canaliser nos énergie en vue de créer quelque chose. Mais en les réprimant, nous restons prisonnier de nos peurs et ainsi ne jamais choisir consciemment, la personne que vous aimeriez être.

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.