Est-ce qu’une vie sans passion est une mort avant d'être enterré ?

Êtes-vous véritablement passionné par votre travail ou bien cherchez-vous à bien paraître pour justifier votre "bonne" décision à ce sujet ? Si vous l'êtes, pourquoi avez-vous hâte aux vacances ou aux fins de semaine ? Si vous l'êtes, pourquoi désirez-vous souvent vous distraire, vous divertir ?

Combien de personnes ont une vie monotone, ennuyante et routinière ? En les observant, c'est comme s'ils étaient morts à 15 ans et que nous les enterrerons à 80 ans !

Aimeriez-vous réellement vivre une vie passionnante de façon permanente qui vous rapproche dans vos relations ? À moins que vous préférez vivre des divertissements temporaires et des mensonges qui ne font qu'augmenter la monotonie et qui vous isole les uns des autres.

 

 

Vivre avec passion

 

Je n'ai pas l'intention de juger les divertissement ici, si cela est bien ou mal, je tente simplement d'apporter mon point de vue que bien des gens cachent, sans s'en rendre compte, et comme je l'ai déjà caché moi-même, il se pourrait que d'autres le font aussi.

 

Pourquoi avons-nous oublier nos états d'être ?

L'éducation nous a enseigné à se réaliser personnellement sans égards aux autres et alors le verbe "faire" est le centre de nos intérêts afin d'accomplir un désir.

Nous allons à l'école pour apprendre quelque chose par l'obéissance et ensuite nous choisissons un travail à faire. Toute notre jeunesse se déroule au moyen du "faire" sans jamais choisir au niveau de "l'être", de ce que nous sommes et ce que nous aimerions être.

Voici vos choix à faire, mais jamais voici vos choix à être ! Ce que l'éducation nous enseigne est ceci : "vous n'êtes pas important concernant ce que vous êtes, mais uniquement ce que vous faites !"

Les gens choisissez donc un travail pour être reconnu, être plus important que les autres, être meilleur que les autres, sans aucune conscience si ce travail apporte de la valeur à nos relations.

Par conséquent, "être" est un domaine que nous oublions, nous nous oublions en mettant uniquement l'importance sur le "faire", sur la réalisation personnelle ou accomplissement personnelle, et non sur la réalisation collective avec les gens.

Pire, nous sommes conditionnés à faire quelque chose afin d'être et non de choisir "consciemment" d'être ce que nous voulons et ensuite de faire ou créer quelque chose à partir de cet état d'être.

Mais si nous pouvions débuter par un état d'être conscient, alors nous verrons facilement l'importance de nos relations, car être, c'est être en relation.

Par exemple, vous ne pouvez pas être aimable, s'il n'y avait pas d'être humain pour expérimenter le fait d'être aimable.

J'aime mon travail, et pourtant vous avez hâte à la fin de semaine ou aux vacances ou à toutes sortes de distractions. N'y a-t-il pas une contradiction, un mensonge ici pour bien paraître ?

 

La passion n'est pas un divertissement ou une distraction temporaire à faire

Je me rappelle d'une personne qui me disait combien elle était passionnée pour le golf. En me parlant de ce sport, qu'elle pratiquait presqu'à chaque jour de l'été, je voyais dans ses yeux et dans son langage corporel combien elle en raffolait, elle en mangeait !

De toute évidence, elle avait un intérêt pour le golf, mais avait-elle un intérêt pour elle-même ? Avait-elle oublié son état d'être avant de faire quelque chose ?

En discutant avec l'homme, il m'informait que son travail de représentant était difficile et monotone, et que partir jouer au golf, le rendait heureux et plein d'entrain.

Il avait deux enfants et une femme à la maison, en me disant que la situation était insoutenable, voire malsaine. Elle lui reprochait de ne pas être souvent avec elle.

Quelques années plus tard, il eu deux dépressions et forcé de travailler chez lui en recevant une baisse de responsabilité et de revenu.

L'habitude inconsciente de fuir ses sentiments, ses états d'être en cherchant des solutions divertissantes ou des distractions ne sont que des baumes temporaires qui créent une fausse passion en croyant nous faire oublier nos vérités, nos états d'être inconfortables.

Si vous avez été éduqué que les problèmes sont négatifs, alors vous allez en avoir peur, mais si vous observez que les problèmes ou sentiments inconfortables sont des occasions, des évènements, des opportunités pour créer quelque chose, alors toute votre vie pourrait changer.

Avoir une passion pour faire quelque chose sans choisir consciemment un nouvel état d'être est en définitif, une échappatoire pour éviter de se voir tel que l'on est.

Connaissez-vous des gens qui vivent une vie similaire ?

 

La véritable passion n'est pas une échappatoire

 

Qu'est-ce la passion au juste ?

Lorsque nous sommes passionnés pour quelque chose, alors nous y pensons tout le temps, nous en parlons tout le temps et nous le faisons tout le temps.

La passion est le feu, un amour ardent, qui nous pousse à exprimer qui nous sommes, notre nature. Nous offrons aux autres ce que nous voulons pour soi en terme d'état d'être dans un domaine qui nous intéresse de faire.

Ne niez jamais la passion, car c'est nier qui vous êtes et qui vous voulez être vraiment.

La passion se caractérise par l'enthousiasme d'une personne. C'est l'émotion de l'amour qui nous pousse à changer l'être en action. Elle propulse le moteur de la création. Elle transforme des concepts en expérience.

La passion n'est pas un divertissement à faire, qui lui, ne change pas l'être en action, et n'a aucune création en offrant aux autres ce que nous sommes. Cela est une échappatoire rien de plus.

Il ne peut y avoir de passion sans vouloir consciemment un nouvel état d'être et puis de créer quelque chose afin de produire un nouveau sentiment d'être.

 

Relation, passion, création et sentiments sont requis dans le processus

 

Dans la passion, il n'y a pas d'attente

La passion est un amour du faire. Faire, c'est être, de façon expérientielle. Mais qu'est-ce qui vient souvent quand vous faites quelque chose ? L'attente.

Vivre votre vie sans attente, sans besoin de résultats précis, voilà la liberté.

Ce pressant besoin de faire s'appelle la passion. Tuer la passion c'est tuer Dieu, qui nous sommes.

Mais, quand vous êtes conscient de vous, de Dieu, et que vous avez accompli cet acte d'amour dans vos relations, alors vous savez ce que vous venez de réaliser et vous n'avez besoin de rien d'autre. Cette joie suffit.

Par contre, nous avons été conditionné à avoir besoin d'un retour sur notre investissement, sur notre travail Si nous aimons quelqu'un, c'est bien, mais il nous faut recevoir de l'amour en retour, ce genre de chose.

Cela n'est pas de la passion, ce sont des attentes. Et pour nous, c'est la plus grande source de malheur. C'est ce qui sépare.

Celui qui renonce aux attentes cherche à mettre fin à cette séparation, c'est-à-dire l'unité avec tout ce qui est.

Par conséquent, celui qui renonce, renonce aux résultats, mais jamais, jamais à la passion. En vérité, la personne qui se connait sait intuitivement que la passion est la voie. C'est la voie vers la réalisation de soi de façon collective.

Nous pouvons dire honnêtement, que si l'on n'a de passion pour rien, on ne vit pas du tout.

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

Livres recommandés

 

Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.