Qui utilise consciemment les 3 outils de la création pour maîtriser sa vie ?

3 outils de la création

À chaque instant, nous créons notre propre réalité en utilisant les 3 outils de la création qui sont la pensée, la parole et l’action.

Cette création se fait par choix conscient ou par réaction inconsciente, donc en tant que cause consciente des circonstances qui se produisent ou en tant que cause inconsciente des circonstances qui se produisent.

Hélas ! Pour la plupart des gens, nous sommes inconscients de notre pouvoir de création, car nous n’observons pas attentivement ce que nous pensons, ce que nous disons et ce que nous faisons afin de voir si cela est en résonance avec notre intention.

En fait, nous avons oublié ce pouvoir en imitant des gens qui n’étaient pas conscients de ce pouvoir, car l’éducation reçue à mis l’importance sur les apparences pour bien paraître, donc les résultats matériels, les faits visibles, les sciences mesurables et les conséquences ou effets.

Par conséquent, rares sont les gens qui acceptent leur responsabilité comme créateur ou co-créateur des situations problématiques qui se produisent et se reproduisent dans la réalité. La réaction habituelle et inconsciente est de nier notre responsabilité, se justifier ou accuser les autres et même Dieu.

Par bonheur, c’est en sachant clairement comment cet oublie a pris naissance en nous et comment cette réaction s’est logée dans nos habitudes de penser, que nous pouvons reconnaître notre pouvoir de création et l’utiliser pour créer librement et consciemment, la réalité que nous désirons à partir de nos intentions.

 

Faire confiance à l’autorité donne naissance à l’oublie de notre pouvoir de création

Les autorités scolaires sont-ils les gens les moins conscients et les moins intelligents de ce monde ?

Comme le but de l’école, imposé par les autorités, n’est pas de faire prendre conscience aux étudiants de leurs intérêts, de leur véritable nature, de leur pouvoir de création, de leur passion au service des autres ni d’enseigner en montrant l’exemple, alors ce but est moindre.

Il est moindre, car il empêche l’évolution consciente et joyeuse de chaque être humain sur plusieurs plans. Cependant, sans un but moindre, un but élevé ne peut exister, car faute de choix, il est impossible de choisir. De plus, un but élevé aujourd’hui sera un but moindre demain tandis qu’un but moindre aujourd’hui était un but élevé hier !

Étrangement, j’observe sans jugement, que les plus hautes autorités scolaires ou politiques de ce monde ne sont pas suffisamment conscientes ou intelligentes pour comprendre, accepter et reconnaître ce but moindre qui piège des milliards de gens à croire qu’ils ont besoin de l’autorité.

En fait, les gens en position d’autorité ont peur de perdre des intérêts ou des richesses acquises, et par conséquent, vouloir contrôler les gens pour leur gloire ou satisfaction personnelle et ne voient pas que cela va à l’encontre du meilleur de leurs intérêts.

Le meilleur de mes intérêts n’est pas d’avoir plus de connaissances ou plus de grandeur afin d’être adulé et me croire plus important que les autres, mais d’amener le plus grand nombre de gens à plus de connaissances et plus de grandeur afin de se croire tout aussi important que les autres.

C’est en donnant une confiance aveugle en cette autorité que prend naissance l’oublie de soi, à ne jamais reconnaître notre pouvoir de création et c’est en utilisant le contrôle sur les gens que cet oublie se perpétue continuellement de génération en génération.

 

Contrôler les gens, c’est démontrer l’absence d’amour !

Si je contrôle quelqu’un, alors j’obtiens ce que je veux, mais si je libère quelqu’un, il obtient ce qu’il veut.

Y a-t-il une meilleure définition de l’amour ? Quel est le genre d’amour que démontrent les gens en position d’autorité ? Celui qui divise par la peur et le jugement ou celui qui unit par l’amabilité et la compréhension ?

Les gens en position d’autorité veulent :

  • Contrôler notre façon de voir la vie en nous imposant leurs croyances
  • Contrôler notre façon de penser en nous obligeant à apprendre ce qu’ils veulent
  • Contrôler notre façon de parler en nous interdisant de poser des questions
  • Contrôler notre façon d’agir en nous ordonnant quoi faire ou ne pas faire
  • Contrôler notre façon de ressentir en nous culpabilisant et nous punissant

Comment pouvons-nous prendre conscience de notre pouvoir de création si depuis notre naissance, il y a toujours des gens qui cherchent à nous contrôler et à nous faire croire qu’on a besoin d’eux ? Comment pouvons-nous prendre conscience de notre pouvoir de création si depuis notre naissance, nous cherchons à contrôler les gens et à leur faire croire qu’ils ont besoin de nous ?

Ce qui donne naissance à ce but moindre est l’inconscience ou le manque d’intelligence de l’autorité à connaître leur nature et leur pouvoir de création, et ce qui redonne naissance à ce but moindre est la croyance que nous avons besoin de l’autorité pour diriger, pour contrôler nos vies.

En vérité, je suis le mieux placé pour contrôler ma vie et cela débute en utilisant mon pouvoir de création de façon consciente.

 

Comment fonctionne notre pouvoir de création ?

Créer est un processus qui utilise toutes les parties de notre être (âme, esprit et corps) à partir d’un intérêt personnel choisi consciemment et délibérément ou à partir d’un intérêt personnel en toute inconscience de l’âme. Ensuite d’utiliser les 3 outils de la création (pensée, parole et action) afin de réaliser cet intérêt personnel.

Voici les rôles de chacune des parties de notre être dans le processus de création :

  • Le rôle de l’âme est d’indiquer son désir d’être ou ne pas être sous forme de sentiment sans l’imposer à l’esprit
  • Le rôle de l’esprit est de choisir de créer le désir de l’âme ou contre elle si l’esprit n’a aucune conscience de l’existence de l’âme
  • Le rôle du corps est d’agir à partir de ce choix conscient ou inconscient 

 

1. L’âme indique une vérité personnelle : Le sentiment

Mon âme indique une vérité en moi, un sentiment ou état d’être bien, mal, confortable ou inconfortable.

  • Si je me sens mal, cela m’indique que j’ai fait un choix moindre sans m’en rendre compte, donc ce que je ne suis pas et de ne pas réagir à partir de ce sentiment mal, mais de l’accepter et faire un nouveau choix d’être que j’aimerais créer et réaliser.
  • Si je me sens bien, cela m’indique que je suis dans une forme de sécurité qui pourrait m’empêcher d’être conscient de mon âme et rechercher des intérêts de mon corps uniquement.
  • Si je me sens inconfortable, cela m’indique une occasion pour évoluer en confiance et en conscience de moi en acceptant ce sentiment et en choisissant une nouvelle expérience immédiatement sans en connaître les conséquences et sans retarder l’action en pensant.
  • Si je me sens confortable, cela m’indique que j’ai souvent expérimenté cette situation et ainsi avoir de l’assurance qui m’empêche d’évoluer en confiance et en conscience de moi.

C’est en acceptant et en comprenant comment je me sens et comment cela a pris naissance que je peux faire un choix plus élevé. Si je nie ou oublie mon sentiment, si je ne le respecte pas, si je me justifie ou accuse les autres, alors je ne suis pas conscient de mon intérêt personnel le plus élevé.

 

2. L’esprit choisit de créer le désir de l’âme ou contre elle : L’intention

Lorsque je suis conscient que mon intérêt vient de moi, alors je suis motivé à vouloir créer quelque chose, car j’ai une intention personnelle. Cette motivation prend naissance selon une idée d’amour (conscience de l’âme) ou une idée de peur (inconscience de l’âme), donc une idée qui unit (moi et l’autre) ou une idée qui divise (moi ou l’autre).

Dans la plupart des cas, j’avais des pensées qui cherchaient à savoir ce qui était le plus rentable, le plus avantageux, le plus pour moi, perdre le moins, donc je pensais en terme de limitation, au lieu d’avoir des pensées qui cherchaient à aimer, à créer du bien-être à moi et aux autres.

Ces idées formées sont ce que nous appelons des pensées et est le premier outil de la création en précisant le but, qui est une direction, un sens que je choisis de faire, de créer, afin de réaliser mon intention personnelle, peu importe mon niveau de conscience.

 

3. Le corps agit en fonction du choix de l’esprit : L’expérience

Les pensées exprimées sont ce que nous appelons des paroles et est le deuxième outil de la création. Les paroles verbales ou écrites permettent de se faire remarquer, de présenter quelque chose et envoient un message concernant le but visé afin de mettre les autres en action en captant leur intérêt.

Lorsque le contact se fait avec les autres, les paroles en mouvement sont ce que nous appelons des actions et est le troisième outil de la création. Les actions sont en fait des gestes en relation avec les gens ou les choses.

Dans les relations, ce sont mes comportements, donc ma façon d’être, qui contribuent à créer la manifestation physique de mon intention personnelle.

En d’autres termes :

  • L’action sont des paroles en mouvement ;
  • La parole sont des pensées exprimées ;
  • La pensée sont des idées formées ;
  • Les idées sont des énergies rassemblées ;
  • L’énergie sont des forces libérées ;
  • La force ou le désir sont des éléments existants ;
  • L’élément sont des particules de Dieu, l’étoffe de chaque chose.

Il est important de saisir que je ne peux pas créer qui je suis, si je le suis déjà. Il est d’abord nécessaire de ne pas être conscient de qui je suis afin d’en faire pleinement l’expérience.

 

L’acceptation de mes choix moindres me donne la maîtrise de ma vie

Je n’étais pas conscient durant mes années d’école que je pouvais choisir consciemment mes intérêts ainsi que mes buts à faire, même si l’école m’imposait les siens. J’ai ainsi vécu une grande partie de ma vie en n’étant pas conscient de l’existence de mon âme et celle des autres.

Si mon esprit n’est pas conscient que je suis une âme possédant un corps, alors je vais croire que je suis un corps et choisir inconsciemment des intérêts à avoir, peu importe les relations, et avoir des sensations agréables comme effets dans mon corps.

Par ailleurs, si mon esprit est conscient que je suis une âme possédant un corps, alors je vais choisir consciemment des intérêts à être et à avoir en relation avec les autres, et avoir des sentiments magnifiques comme effet dans mon âme et celle des autres.

Tout choix qui oublie l’âme (la mienne et celle des autres) est manifestement un choix moindre qui produit une division dans les relations, mais c’est en acceptant mes choix moindres, que j’ai pris conscience des choix plus élevés.

L’acceptation me donne la maîtrise de ma vie en ouvrant mon esprit à des possibilités infinies tandis que le jugement me domine et m’oblige à refaire les mêmes choix inconscients, les mêmes choix passés confortables qui m’empêchent de faire des choix plus élevés pour mon évolution personnelle.

Si je n’aime pas ce que j’ai créé, alors je fais un autre choix, non de répéter le même choix par habitude inconsciente.