Quelle est la meilleure solution pour se libérer de la violence ?

La meilleure solution à la violence dans le monde

Tout le monde condamne la violence.

Tout le monde cherche des solutions pour mettre fin à la violence.

Tout le monde a sa petite idée comment vivre dans un monde en paix.

Et tout le monde, moi compris, ne s’arrête pas pour observer le processus qui donne et redonne naissance à la violence…

Suis-je le seul à voir que la violence dans le monde prend naissance en moi par mon inconscience à choisir entre la peur et l’amour ?

De réagir avec un comportement violent dans mes relations avec le monde pour ensuite se multiplier comme un virus.

 

Oublier de m’observer

Comme la plupart du monde, je n’étais pas violent à mes yeux, car j’observais les autres sans jamais m’observer dans mes relations.

Je criais, je jugeais, je condamnais, je rageais et je hurlais, mais cela étaient des raisons que je croyais justes et bonnes pour réagir ainsi, car les autres ne faisaient pas ce que je voulais ou demandais pour satisfaire mes désirs.

Étais-je conscient que les autres aussi ont des désirs ou ce sont uniquement les miens qui comptaient ?

En vérité, je n’étais pas conscient que j’utilisais les êtres humains pour obtenir quelque chose et si je ne l’obtenais pas, alors j’avais une réaction violente.

Je niais cela et pourtant, lorsque j’ai accepté ma réaction, tout a changé en moi et j’ai cherché des solutions pour me débarrasser de cette violence.

 

La meilleure solution n’est pas de se débarrasser de la violence

Je voulais me débarrasser de ma violence en utilisant, sans m’en rendre compte, le savoir et l’expérience des autres. De chercher et lire tout ce que je croyais bon pour y arriver.

Cependant, toutes ces réponses étaient des solutions à faire qui n’ont jamais fonctionnées, car elles ignoraient une solution à être avant toute chose !

Voilà pourquoi la violence continuait malgré ma bonne volonté.

En fait, l’ultime solution consistait à choisir consciemment un autre état d’être, à choisir une autre source d’énergie en cause.

 

Quelle était la source d’énergie qui causait cette violence ?

Être est l’énergie ou la source de toute création, mais je ne le savais pas, car j’ai été conditionné et éduqué par des gens qui ne le savaient pas non plus !

Des gens inconscients où la seule chose qui comptait pour eux était d’avoir toujours raison, ne jamais se remettre en question et ne pas voir qu’il y avait quelque chose de plus profond que leurs croyances.

Des gens qui, par habitude, ont toujours mis le verbe « faire » (penser, parler et agir) comme unique façon de solutionner un problème et oublier le verbe « être », oublier la source de toute création et ainsi vivre dans un monde imitatif ou réactif.

Par conséquent, j’ai vécu ma vie sans être conscient de l’existence de mon âme (être) et ainsi croire que j’étais un corps avec un cerveau (faire) !

 

Je vois mon corps, mais je ne suis pas certain de l’existence de mon âme

Mes sentiments ou états d’être sont bien vrais mêmes s’ils sont invisibles. J’ai pris conscience de mon âme au moyen des nombreux sentiments mal que j’ai vécus sans porter de jugement, mais de les accepter et les comprendre tels qu’ils sont.

Et surtout, de ne plus jamais réagir si j’avais en moi un sentiment mal, car cela produisait uniquement de la violence et des conflits dans mes relations.

Si je ne suis pas conscient et attentif à mes sentiments, je ne le serai pas envers ceux des autres et alors, je vais réagir inconsciemment avec une énergie qui oublie l’autre, qui ne s’intéresse pas à l’autre, qui est uniquement concentrée sur ce que je veux ou ce que je demande.

Cette énergie ou état d’être qui oublie l’âme, qui nous divise, nous sépare, est la peur.

  

Suis-je la peur ou l’amour ?

Je suis l’amour ou je suis la peur, je n’ai pas d’autre choix, mais j’ai la liberté de choisir entre les deux, mais si je ne suis pas conscient de ce choix, alors je réagirais selon l’inconscience collective, donc avec violence.

N’est-il pas plus gentil de ne pas être envers les autres comme je n’aimerais pas que les autres le soient envers moi ?

N’est-il pas plus avenant d’offrir aux autres ce que j’aimerais pour moi ?