Je regardais tout ce monde hurler et crier envers les gens.
Je regardais tout ce monde inventer des explications pour accuser les autres d’être la cause de leur violence.
Et je regardais tout ce monde qui ne se rendait pas compte de leur propre comportement.
N’étais-je pas le monde aux yeux du monde ?
Ainsi, ce qui compte n’est pas de mettre fin à la violence dans le monde, mais de mettre fin à mon comportement violent qui multiplie la violence dans le monde.
Moi aussi j’étais violent verbalement !
J’ai souvent crié envers les gens pour me faire comprendre !
J’ai souvent hurlé envers mes enfants pour qu’ils m’obéissent !
J’ai souvent levé la voix envers ma femme pour obtenir quelque chose !
J’ai souvent gueulé envers mes collègues de travail pour leurs erreurs !
Oui, j’ai souvent été violent dans mes relations.
Les faits étaient très évidents et pourtant, j’ai nié ma violence verbale pour bien paraître, pour montrer que j’étais une personne à la hauteur afin de protéger mon image ou mon ego.
Heureusement, j’ai pris conscience que plus je niais ma vérité et plus je devenais violent.
Par conséquent, pour mettre fin à ma violence, la première chose était d’accepter cela, non de le nier en accusant les autres.
De comprendre que j’étais déjà une personne gentille à ma naissance et c’est en imitant inconsciemment les autres, les adultes nés avant moi, que je suis devenu comme eux.
Avais-je oublié qu’aucun être humain n’aime pas être apeuré par une autre personne ?
Comment je me sentais, lorsque ma mère criait envers moi ?
Comment je me sentais, lorsque les gens étaient violents envers moi ?
Avais-je oublié la règle d’or de ne pas faire aux autres ce que je n’aimerais pas que les autres me fassent ?
N’est-il pas plus gentil de répondre aux gens en posant des questions pour mieux comprendre leurs sentiments et intentions ?
N’est-il pas plus sage de prendre conscience que la violence n’est pas une solution à un problème ?
Est-ce que cela a du sens ?