6 signes inquiétants que l’école n’est pas l’endroit pour connaître sa passion de faire

École ou prison

Combien de gens ont terminé l’école en sachant avec émerveillement leur magnifique nature et leur pouvoir de création ?

Combien d’autres ont pris conscience de leur passion de faire à offrir aux autres et travailler dans ce sens ?

Combien de personnes ont observé durant leur vie scolaire, le manque de passion des professeurs, des personnes ressources et des dirigeants ?

Est-ce que l’école est vraiment l’endroit pour se connaître et découvrir sa passion de faire ou est plutôt l’endroit pour vivre le contraire, donc d’oublier qui nous sommes et faire un travail sans passion pour le restant de sa vie ?

N’est-il pas essentiel, une fois adulte, d’accepter et de comprendre comment tout cela a pris naissance afin de libérer votre esprit des croyances imposées dès votre plus jeune âge ? De faire entrer en existence, de nouvelles idées ne venant pas du monde extérieur afin de connaître votre passion et l’utiliser au service des autres tout en générant des revenus ?

Voilà 6 signes inquiétants que l’école n’est pas l’endroit pour connaître votre passion de faire :

 

Passion de faire

 

L’école ressemble à une prison pour enfants, non un endroit inspirant et motivant !

L’école est l’endroit pour apprendre quelque chose que l’on ne connaît pas, apprendre une langue, apprendre à compter, apprendre une technique ou une pratique, mais n’est pas l’endroit pour se connaître comme être humain ni pour connaître sa passion de faire au service des autres.

En fait, c’est exactement le contraire. L’école ressemble à une prison pour enfants, non à un endroit inspirant et motivant ! C’est l’endroit pour ne pas se connaître comme être humain, ne pas connaître sa nature et ne jamais découvrir sa passion de faire.

Il suffit de voir, sans porter de jugement et sans le nier, que nous tous sommes allés à l’école par obligation afin :

  1. D’obéir aux ordres de l’autorité, donc de ne pas être conscient des intérêts des autres.
  2. De croire que l’autorité sait ce qui est bien pour les enfants, donc de ne pas faire confiance à nos sentiments, nos vérités dans l’âme.
  3. De se soumettre aux exigences de l’autorité, donc de ne pas aimer sans condition.
  4. D’obliger d’apprendre ce que l’autorité veut, donc de ne pas créer notre propre façon de penser.
  5. De glorifier la supériorité et l’autorité, donc de ne pas mal paraître en cherchant à être meilleur que les autres.
  6. D’apprendre un travail pour gagner sa vie, donc de ne pas créer sa vie en voulant accumuler plus que les autres.

Lorsque nous ne prenons pas conscience de notre nature, il en résulte un lavage de cerveau basé sur des croyances provenant des autres qui ont un grand intérêt à nous contrôler dès notre plus jeune âge afin de nous utiliser pour réaliser leurs satisfactions personnelles tout en affirmant malhonnêtement et inconsciemment, qu’ils le font pour les autres afin de bien paraître.

Par conséquent, l’école n’a jamais été l’endroit pour découvrir notre passion de faire, car cet amour de faire prend naissance, lorsque nous sommes émerveillés de connaître notre nature et ainsi vouloir l’exprimer.

Être émerveillé de connaître sa nature est une passion d’être tandis que vouloir exprimer cette nature est une passion de faire.

 

1. Obéir à l’autorité est de l’égoïsme inconscient qui divise la relation

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui sont obsédés par le pouvoir sur les autres afin de satisfaire leurs intérêts uniquement ?

Si je contrôle quelqu’un, j’obtiens ce que je veux et si je libère quelqu’un, il obtient ce qu’il veut.

L’obéissance est une force utilisée en donnant des ordres aux autres afin de réaliser des désirs égoïstes, des désirs qui ne tiennent pas compte des sentiments de l’âme ni de la nature des autres. C’est voir les êtres vivants comme des corps séparés les uns des autres créant alors une division dans les relations.

Quand j’étais enfant, les adultes m’ont ainsi traité comme si j’étais un corps et j’ai grandi en imitant les adultes, donc en utilisant les autres comme des corps séparés sans âme pour satisfaire mes désirs. Évidemment, je me suis aussi vu comme un corps sans âme et croire à tort, que je me connaissais.

Par conséquent, jamais je ne posais de questions afin de connaître leurs états d’âme et jamais je ne demandais leur permission avant de faire quelque chose ni leur laisser la liberté de me dire non sans représailles, ruses ou conditions.

Avais-je oublié la règle d’or ? Celle de ne pas faire sentir aux autres ce que je n’aimerais pas que les autres me fassent sentir !

 

2. Savoir ce qui est bien pour un enfant est une ruse pour le manipuler

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui connaissent tout de la vie sauf de la leur ?

Je me souviens très bien des professeurs et des adultes qui me disaient ce qui étaient bien ou mal pour moi sans se soucier de mes sentiments afin de me forcer à faire quelque chose. Je me sentais mal à propos de quelque chose et ils disaient que je devais me sentir bien… Je me sentais bien à propos d’une expérience et ils disaient que cela était mal.

Ils disaient des choses qui me faisaient sentir mal en utilisant la peur, la violence verbale, l’intimidation, la culpabilité et les punitions pour arriver à leur fin, compte tenu que j’étais facilement influençable à cet âge. Pour eux, le bien était d’être d’accord avec eux et le mal était de ne pas être d’accord avec eux.

L’école montre aussi que les enfants ont de nombreux problèmes de comportements ou d’apprentissage, qu’ils sont nés mauvais, et ainsi inventer par la ruse, toute sorte de professions, souvent inutiles, comme solutions pour qu’ils deviennent de bons enfants.

La manipulation des enfants par la ruse nous empêche de connaître notre nature en cherchant à démontrer l’inexistence des sentiments qui sont le langage de notre âme afin de déterminer ce qui est vrai pour chaque être humain concernant qui nous sommes (sentiment de bien) et qui nous ne sommes pas (sentiment de mal). Sans ce choix, aucun choix libre n’est possible !

Par conséquent, j’ai commencé à oublier inconsciemment mes sentiments d’être, mes vérités dans l’âme, pour devenir comme les adultes qui savaient ce qui était bien ou mal pour moi.

 

3. Se soumettre aux exigences ou conditions de l’autorité est le contraire de l’amour

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui cherchent à ce que les gens aient besoin d’eux ?

Si les adultes, en position d’autorité, savent ce qui est bien ou mal pour un jeune enfant, alors ils peuvent exiger des comportements ou des façons d’être pour diriger ou modifier leur conduite en cherchant à créer un besoin, une dépendance.

Pour arriver à contrôler ma façon d’être ou mon comportement, les adultes en position d’autorité ont utilisé des codes ou des règles de conduite que je devais respecter ou me soumettre afin d’être aimé, recevoir des éloges, des compliments, de l’affection et ainsi me faire croire que je suis un bon enfant et que mon bonheur dépendaient de l’approbation des autres.

Ils ont utilisé des récompenses et des punitions pour me faire sentir d’avoir agi de la bonne ou de la mauvaise manière en relation avec les gens. Si je n’arrivais pas ou ne voulais pas suivre leurs codes de conduite, alors ils me méprisaient, m’haïssaient et m’abaissaient en me traitant de mauvais enfant.

Par conséquent, j’ai grandi en croyant que l’amour avait des conditions en retour (des récompenses ou des punitions provenant des autres) et que mon bonheur dépendait des autres, non de moi. Que j’avais besoin des autres pour m’aimer. En fait, je n’étais pas conscient de ma véritable nature en écoutant des gens qui n’avaient aucune conscience de leur véritable nature, qui n’avaient aucune passion concernant leur être.

 

4. Obliger d’apprendre ce que l’autorité veut est la mort de notre esprit créatif

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui ne sont pas conscients de leur pouvoir de création ?

Pourquoi m’obliger à apprendre quelque chose si cela n’est pas en fonction de réaliser mes intérêts personnels qui sont mes sentiments et mes intentions ? D’où vient ma motivation ou mon émotion pour agir, si je ne choisis pas consciemment de faire quelque chose en fonction de mes intérêts ?

Comment puis-je connaître ma passion de faire au service des autres et créer joyeusement ce que j’ai envie, si je dois suivre par obligation, l’enseignement des autres ? Est-ce que l’école produit des imitateurs ou des créateurs ?

Est-ce que l’école m’a inspiré à connaître mon pouvoir de création où bien les professeurs ne sont pas conscients de leur propre nature humaine et ainsi enseigner uniquement ce qu’ils connaissent ?

Je me souviens que l’école m’a imposé d’apprendre par obligation, ce qu’elle voulait. Oui, je comprends qu’apprendre à lire, à parler une langue et à compter est important, mais pourquoi m’obliger ? Il aurait été tellement facile de me présenter cela en me disant ce que ces enseignements pourraient m’apporter concernant mes propres intérêts…

Ma motivation vient de mes intérêts personnels, non de celle des autres. Une personne évoluée sait parfaitement cela !

Mais si les autorités disent que nous sommes trop jeunes pour choisir librement et apprendre ce que l’on veut, alors nous sommes trop jeunes pour aller à l’école… Cependant., pour eux, nous ne sommes pas trop jeunes pour se faire manipuler ou se faire contrôler par la peur et la culpabilité !

Par conséquent, le véritable enseignement n’est pas d’entrer quelque chose dans l’esprit des gens, mais de leur faire remarquer que c’est déjà en eux et le faire sortir. De l’exprimer en montrant l’exemple ou en cherchant à démontrer que cet enseignement est la solution pour réaliser nos intérêts personnels afin d’être motivés et inspirés.

 

5. Être supérieur aux autres est la démonstration d’une intelligence inférieure

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui cherchent constamment à avoir raison et donner tort aux enfants pour s’élever sur eux ?

À quoi consistent les examens à l’école si ce n’est que pour comparer qui est meilleur ou plus intelligent qu’un autre. Cependant, cette mesure est une illusion qui satisfait l’ego, car elle prouve uniquement qui a une bonne mémoire selon un domaine quelconque, et non qui fait des actions aimables dans les relations, ce qui est la plus haute forme d’intelligence.

Apprendre de plus en plus de mots sur l’amour ou les comportements humains est très différent de faire des actions aimables et sans que personne nous oblige à les faire, n’est-ce pas ?

Est-ce que les gens qui se croient supérieurs aux autres perdent leur vie à vouloir bien paraître avec les mots, montrer leur supériorité, leur « perfection », afin de dominer ou contrôler les gens ? Ont-ils oublié leur âme et celle des autres ?

Quand j’ai commencé à marcher, j’ai tombé souvent et à chaque fois, je me suis relevé. Je n’ai jamais dit aux autres que je vais marcher, j’ai plutôt mis de côté les paroles afin d’agir et une fois que j’ai marché, j’ai parlé de mes expériences. Puis, une fois à l’école, on m’a montré qu’il y avait des gens supérieures et d’autres inférieurs en utilisant des examen pour mesurer les meilleurs avec des mots comme réponse. De connaître les « bonnes réponses » !

Comme si les actions étaient devenues inutiles et mettre l’importance sur les mots, les bonnes réponses du passé dans la mémoire.

Puis, lorsque je faisais des erreurs, les adultes m’ont culpabilisé, m’ont ridiculisé et m’ont donné tort, au lieu de m’inspirer à faire un choix plus élevé en me parlant de leur propre expérience. Pour éviter ce genre de traitement blessant, j’ai commencé à cacher mes vérités et j’ai évité de faire de nouvelles expériences en croyant que je devais apprendre plus de mots pour être à la hauteur et ainsi leur dire quoi faire sans l’avoir fait moi-même.

Par conséquent, plus les gens parlent d’un sujet pour montrer leur connaissance, leur supériorité, avoir raison, sans raconter leurs expériences propres, et moins ils n’ont de vérités propres. S’ils avaient de nombreuses expériences, ils n’auraient pas peur de partager leurs erreurs, leurs échecs, car le chemin pour réussir quelque chose de nouveau débute toujours par des choix qui n’ont pas fonctionné et ainsi prendre conscience de ce qui fonctionne.

Je me suis aperçu, que nous, les adultes, avions tellement peur de se tromper, d’être vrais, que nous étions condamnés à répéter ce que nous pouvions faire sans erreurs. Nous étions ainsi limités à ne jamais évoluer en enseignant aux enfants notre passé connu qui est confortable et ainsi se sentir supérieurs avec les mots exprimés.

Comment pouvais-je connaître ma passion de faire, si j’étais limité, dès mon jeune âge, à imiter les autres, à ne pas faire de nouvelles expériences par la peur de me faire jugé ou me faire ridiculisé ?

 

6. Vouloir gagner sa vie est l’oublie de la créer avec passion et compassion

Avez-vous observé le grand nombre d’adultes qui travaillent sans passion pour survivre et d’autres qui accumulent en croyant qu’il n’y a pas assez pour être heureux ?

Lorsque j’ai quitté l’école pour aller travailler, j’avais à l’esprit de vouloir gagner de l’argent pour survivre. Peu importe le travail, je voulais gagner suffisamment d’argent et avoir un travail sûr. Je devais me soumettre au patron et à son humeur, car j’avais peur de perdre mon travail.

Ainsi, sans m’en rendre, ma survie dépendait d’un patron, je n’avais aucune passion dans ce que je faisais, je vivais de paye en paye et je montrais que j’étais heureux afin de me cacher sous les apparences pour bien paraître. Je vivais dans la peur et comme mon esprit est le premier outil de la création, alors j’ai créé mes pertes d’emplois et je me suis retrouvé à utiliser me fonds de pension à l’âge de 40 ans pour survivre.

J’ai aussi observé les autres qui gagnaient beaucoup d’argent et qui en voulaient toujours plus. J’ai compris qu’eux aussi vivaient les mêmes choses que moi, mais sous des situations différentes. Pour moi, c’était une question de gagner ma vie pour survivre et pour eux, une question de gagner leur vie pour accumuler plus en ayant à l’esprit de manquer quelque chose, de ne pas en avoir assez.

Par conséquent, et dans les deux cas, nous n’étions pas conscients que notre motivation venait d’une idée de peur, une idée qui oublie l’autre et qui sépare les relations en cherchant à réaliser uniquement nos intérêts personnels au lieu des intérêts relationnels.

L’école nous a enseigné à gagner notre vie, donc à la perdre en oubliant notre nature, notre passion et comment l’utiliser aux services des autres. À chercher des moyens passionnants afin de créer du bien-être à soi et aux autres.

 

Comment prendre conscience de sa passion de faire ?

Par habitudes apprises, nous croyons devoir chercher une solution hors de nous pour connaître notre passion de faire sans comprendre ce qui a donné naissance à notre absence de passion et de création. Les 6 signes qui sont présentés ici en sont la cause qui crée et recrée la même réalité.

Comment un esprit conditionné par l’école à imiter les autres peut-il trouver quelque chose de nouveau, quelque chose de non imitatif ?

En vérité, cet esprit imitatif doit accepter et comprendre qu’il est l’obstacle à toute nouvelle connaissance, car il vit dans le passé des autres.

Un esprit craintif quoi qu’il fasse, va toujours produire les conséquences de sa crainte et se justifier pour prouver qu’il a raison. Nous ne pouvons aller vers notre passion, elle vient à nous, lorsque son contraire est accepté et compris, puis de choisir librement entre les deux.

C’est cette vérité qui libère, cette acceptation de ce qui est, et non les efforts que l’on fait pour se libérer en n’acceptant pas ce qui est !