Une passion de faire n’est pas un sport de compétition

Sport de compéition n'est pas une passion

Que le meilleur gagne !

La victoire est tout ce qui compte !

La gloire et le prestige au vainqueur !

Poursuit ton rêve et réalise-le !

Sans aucun doute, la compétition fait partie de nos profondes habitudes de vie et beaucoup de gens croient que leur passion de faire se trouve dans un sport de compétition qu’ils aiment et ainsi vouloir augmenter leur performance à tout prix afin de recevoir la gloire qui va au gagnant.

Et certains en font une carrière !

Curieusement, une personne évoluée en conscience sait très bien qu’il n’y a aucune gloire ni estime personnelle, lorsque qu’une ou des milliers de personnes font partie des perdants !

La compétition est une obsession sans compassion qui fait naître les divisions et les conflits dans nos relations.

 

La compétition est une fausse passion qui détruit les bonnes relations

Nous sommes envahis de toutes sortes d’épreuves sportives qui nous font croire que cela est la « bonne façon de vivre ».

Et de nos jours, de plus en plus de femmes veulent imiter les hommes, imiter leurs compétitions sportives !

En fait, la compétition est un des plus grands facteurs de division sur notre planète, car se comparer avec les autres afin de déterminer qui est le meilleur, le supérieur, le plus fort, le plus grand, le plus rapide, etc. est non seulement primitif, mais destructif dans nos relations.

Elle nous fait voir les autres humains comme des adversaires.

Une saine compétition n’existe pas, toute comme une guerre sainte !

Cependant, si nous voulons faire un travail vraiment passionnant et si nous désirons vivre en paix dans nos familles, nos écoles, notre société et sur notre planète, alors la compétition ne fonctionne pas, car elle apporte une sensation de puissance sur les autres et aucun bien-être à ceux qui perdent.

Pour s’en libérer, il faut d’abord avoir l’intention de vivre différemment et il ne faut pas chercher des solutions à partir de nos esprits compétitifs, mais bien d’accepter et comprendre comment l’idée de compétition a pris naissance en chacun de nous afin de faire entrer librement dans notre esprit, un choix plus élevé, une idée plus élevée concernant notre passion de faire.

 

D’où vient cette idée de se faire compétition ?

Quand j’étais un petit enfant, je n’avais pas à l’esprit qu’il y avait des enfants meilleurs que d’autres !

Nous étions tous égaux dans l’âme et ce qui comptait était d’être ensembles, être bien ensembles, de ne pas être divisés ni avoir de conflits ni avoir de traitements de faveur qui causent l’injustice.

Je jouais avec mes petits amis sans avoir à l’esprit de lutter avec eux afin de gagner quelque chose, de recevoir une récompense ni de se séparer en équipe pour mieux rivaliser entre nous.

Comme si l’idéal le plus élevé pour les adultes était de gagner pour ne pas faire partie des perdants.

Une fois à l’école, les conflits ont augmenté, car sans m’en rendre compte, je devais obéir et écouter les adultes qui, selon eux, connaissaient mieux que moi la vie et que la compétition était une chose saine et importante. En vérité, les adultes, en relation avec les enfants, croient tout connaître de la vie, mais aucun ne se connaît.

Aucun n’a pris le temps de s’observer, aucun n’a le courage d’être honnête en affirmant se tromper ou ne pas connaître quelque chose, aucun n’observe sa façon de penser, aucun ne voit son comportement dans les relations et une fois adulte, j’étais comme eux.

Par conséquent, j’ai imité par croyances transmises et dans de nombreuses situations, que je cherchais souvent à m’élever sur les autres ou à les abaisser, car c’est ainsi que j’ai été éduqué par les adultes qui faisaient la promotion de la compétition, peu importe les domaines.

Quelle grande et profonde inconscience ou ignorance pour bien paraître, pour cacher notre vérité !

 

Bien paraître en société

Ma mère voulait que je sois toujours à la hauteur de ses attentes, que je sois bien éduqué, le meilleur enfant possible, afin de bien paraître en société, de montrer une belle image d’une mère qui éduque bien ses enfants et si je faisais une erreur quelconque, selon ses critères, alors j’étais violenté, jugé et puni. Elle avait toujours raison et moi, toujours tort !

Elle me récompensait, quand je réalisais ses attentes ou elle me punissait dans le cas contraire. Un amour avec des conditions pour ainsi dire.

À l’école, on a mis l’emphase sur la compétition entre nous avec des examens ou des performances pour déterminer qui était supérieur aux autres selon des domaines qui souvent, ne m’intéressaient pas.

Je regardais la télévision ainsi que le monde en général, et tous cherchaient à se comparer, à vouloir être meilleur que les autres, à gagner et avoir des récompenses. Par cette inconscience collective, je suis devenu comme eux et ainsi vivre dans la peur ou la culpabilité si je n’étais pas à la hauteur.

J’ai aussi imité les autres en croyant que la solution était la compétition pour déterminer le vainqueur, le meilleur et recevoir les récompenses et les reconnaissances. Gagner me procurait une sensation de puissance, mais perdre me procurait une sensation de profonde déception.

Par conséquent, j’ai cru à tort que mon estime personnelle était directement liée avec la reconnaissance des autres lorsque je gagnais sans me soucier de ce que je produisais comme division et conflit dans mes relations ! Mon but inconscient était de prouver ma valeur personnelle par la comparaison avec les autres.

 

Le sport de compétition n’a rien à voir avec la passion ou la compassion

Faire un sport ou un exercice est bien pour notre bien-être physique qui produit aussi une apparence physique, mais lorsqu’un sport ou un exercice a comme but de gagner, alors ce but est moindre.

Il est moindre, car cela n’est pas une passion d’être et de faire, mais une obsession pour rechercher la gloire ou la reconnaissance des autres. Il n’y a pas non plus de compassion, car notre activité n’apporte pas de bien-être aux autres.

Vouloir un bien-être ou apparence physique nous incite à chercher des moyens pour être mieux dans notre corps sans se comparer avec les autres tandis que vouloir gagner nous incite à chercher des moyens pour améliorer nos performances afin de se comparer, se mesurer avec les autres.

Par ailleurs, certaines personnes aiment pratiquer un sport sans se rendre compte que cela est une échappatoire pour fuir un travail monotone et routinier. Si ce sport ou exercice est vraiment une passion, alors pourquoi ne pas transformer cette passion en compassion ?

De créer un projet pour être une solution à un problème que les gens vivent ou à améliorer leur qualité de vie !

 

La véritable estime personnelle ne vient pas des autres

Ce ne sont pas les enfants qui ont inventé la compétition, mais bien les parents et adultes obsédés par leur quête de gloire, de pouvoir, de reconnaissance et de supériorité en croyant à tort, que la compétition était la solution pour améliorer leur estime personnelle.

En vérité, il suffit d’observer le monde pour voir combien ce manque s’est transformé en besoin de reconnaissance des autres et ainsi s’éloigner de la véritable estime personnelle.

La véritable estime personnelle ne vient pas des autres envers moi, mais de moi envers moi, lorsque je fais quelque chose consciemment qui apporte du bien-être à moi et aux autres, non uniquement à moi, qui est l’égoïsme inconscient.

La compétition est une idée, une solution égoïste qui oublie à la fois mon amour propre et l’amour des autres, en ayant besoin, en étant dépendant de recevoir l’amour ou la reconnaissance des autres pour compenser.

 

La reconnaissance par les autres n’est pas la connaissance de soi !

La compétition est une formidable illusion qui existe afin de créer une division dans les relations, une séparation qui consiste à montrer qu’il y a des êtres humains meilleurs que d’autres et ainsi se faire reconnaître comme des gens importants, précieux et supérieurs.

En vérité, il n’y a aucun être humain supérieur, mais pour en prendre conscience, il faut accepter et comprendre cette illusion qui paraît vraie. C’est son but et fait partie du plan de Dieu. Le plan qui nous invite à connaître d’abord qui nous ne sommes pas afin de prendre conscience du contraire par choix libre et conscient.

Si chacun de nous étions conscients à la naissance de qui nous sommes vraiment, alors le jeu sera terminé. Donc, pour prendre conscience de qui nous sommes, il faut avant tout entrer dans ce monde en oubliant qui nous sommes pour ensuite se le rappeler par choix libre et conscient, non par obéissance et croyance imposées.

Même si des milliards de gens recherchent la reconnaissance des autres en se faisant compétition pour se faire reconnaître, cela est tout simplement un oubli de se connaître. Accepter et comprendre la compétition telle qu’elle est ouvre la porte de la conscience de soi et l’amour de soi qui n’a aucune fin ni limite.