La violence verbale n’est pas une solution à un désaccord dans une relation


Il est rare d'observer des désaccords et de la violence, lorsque dans une discussion, il y a des questions qui offrent la liberté de choix à l'autre ! 


Quelle est votre réaction habituelle, quand vous n'obtenez pas ce que vous voulez de l'autre ?

Est-ce que cette réaction donne naissance au désaccord ?

Que voulez-vous exactement ? Être bien avec l'autre ou être bien sans que l'autre le soit !

Et l'autre, ne va-t-il pas aussi réagir avec violence, s'il n'est pas conscient de la relation, tout comme vous ?

 

 

Violence verbale psychologique

 

Connaissez-vous la différence entre vouloir et choisir ?

Lorsque nous sommes concentrés sur ce que "nous voulons", alors nous créons des désaccords, car nous ne pouvons pas avoir ce que nous voulons dans la vie, mais bien ce que nous choisissons.

Un choix est une préférence parmi des possibilités tandis que la volonté n'a aucune préférence, n'a aucune liberté de choix, mais uniquement une seule fin.

Comme nous ne pouvons pas avoir ce que nous voulons, alors par habitude apprise, nous réagissons inconsciemment (sans choix) avec violence verbale afin d'intimider, de faire peur à l'autre, de le culpabiliser afin d'arriver à nos fins, d'obtenir quelque chose, sans égards à l'autre.

Nous l'obligeons à vivre pour nous et non avec nous.

Par conséquent, lorsque nous voulons quelque chose de l'autre, nous l'abordons avec une seule possibilité, un seul désir, une seule fin, qui est la nôtre.

Cela crée des désaccords qui se transforment ensuite en conflits puis en divisions.

 

Pourquoi ne pas faire un choix plus élevé ?

Nous avons réagi sans choix, par l'enseignement reçu, à vouloir au lieu de choisir. De croire l'enseignement reçu sans poser de question et ainsi tomber dans le piège que les réponses sont hors de nous. Nous perdons notre pouvoir pour ainsi dire !

Nous croyons par les gens nés avant nous, que l'autre doit combler nos besoins et que le plus grand amour est de rendre l'autre heureux, de s'oublier.

Ainsi, notre bonheur dépend des autres et lorsque nous ne sommes pas bien, alors nous croyons que les autres ne remplissent pas leurs engagements, leurs obligations, leurs devoirs et la violence verbale ou physique est utilisée pour accuser l'autre, pour le pointer du doigt.

Rien n'est plus éloigner de notre vérité.

 

Il existe un processus que nous avons oublié

Nous sommes préoccupés, concentrés sur ce que nous voulons, donc un résultat en particulier qui nous satisfait, mais nous ne sommes pas attentifs au processus qui apporte le résultat, tous les résultats.

Ce processus est un choix d'être dans notre esprit et ensuite de l'expérimenter dans la relation afin de sentir notre fierté, notre amour, notre grandeur.

Lorsque l'autre se sent bien et que nous nous sentons bien, alors cela est bien. Sans la relation, jamais nous ne pourrions vivre cela.

Nos sentiments et ceux de l'autre indiquent :

  • Si notre dernière pensée était joyeuse
  • Si notre dernière parole était vraie
  • Si notre dernière action était aimable

Comment une personne qui n'a aucune conscience de son bonheur peut-elle créer du bonheur en elle et autour d'elle ?

Vous avez le choix entre choisir consciemment ou réagir inconsciemment !

 

Un ordre ou une question !

Toute notre vie, nous avons exécuté les ordres des autres et nous avons à notre tour, donné des ordres aux autres. L'habitude est tellement profonde, que ça prendrait un miracle pour en prendre conscience.

Dites-moi ce qu'il faut faire, dites-le moi pour l'amour du ciel !

Comprenez-vous ?

Ce n'est pas parce que l'autre personne est votre enfant, votre conjoint ou est un employé, que l'amabilité n'existe plus, ni la possibilité de vous dire non en toute liberté, sans condamnation !

Y a-t-il une façon différente pour faire agir les autres selon leur volonté ?

Est-ce que notre volonté ne devrait-elle pas être la volonté de l'autre aussi ?

Pourquoi obliger l'autre, quand la liberté de choix, que nous donnons à l'autre, apporte des résultats magnifiques ?

L'avez-vous expérimenté pour la connaître ?

La motivation d'agir n'est pas dans un ordre ni dans une action, mais bien dans une question.

Quel est le choix le moins élevé ?

  • Donne-moi de l'argent pour m'acheter une robe.
  • Tu ne me donnes jamais d'argent pour m'habiller.
  • As-tu une idée comment faire pour que je sois bien habillée pour sortir avec toi en fin de semaine ?
  • J'aimerais m'acheter une robe pour te plaire, mais je n'ai pas d'argent. Est-ce que tu pourrais m'aider à l'acheter, mais tu peux me dire non ?
  • Que puis-je faire pour avoir de l'argent et ainsi m'acheter une robe ?

Rarement, il y a de la violence verbale lorsque nous utilisons des questions, car cela engage l'esprit, non uniquement le corps à exécuter nos ordres !

Et si nous sommes attentifs aux sentiments, alors ce choix est le plus élevé.

Est-ce que cela a du sens ?

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.