Vous n’avez pas à accumuler plus pour avoir une meilleure vie !


N'est-il pas curieux d'observer que la plupart des gens vivent toute leur vie en cherchant à accumuler plus et croire que cela prouve qu'ils soient meilleurs ?


Presque tout le monde sait cela. Vous comprenez cela, mais vos vies ainsi que vos décisions ont beaucoup à voir avec les objets, les biens, les choses, qu'avec tout le reste, et probablement davantage.

Une vie meilleure, ce n'est pas l'accumulation de choses. Accumuler c'est avoir peur de manque de quelque chose.

 

 

Avoir une meilleure vie

 

Est-ce que la grandeur de soi se mesure à l'accumulation de choses ?

Observez votre vie, observez-vous et vous verrez que vous cherchez à obtenir des choses, vous travaillez pour obtenir des choses, et quand vous obtenez certaines des choses que vous voulez, vous ne les abandonnez jamais.

Pire, vous en voulez encore plus qu'il ne vous en faut !

Avez-vous peur de ne pas en avoir assez ?

La motivation de la plus grande partie du monde est de parvenir, d'acquérir, d'avoir des choses. Ceux qui ne se soucient pas, ne s'inquiètent pas des choses, les abandonnent facilement.

Plus de biens, plus d'argent, plus de titre, plus d'amour, plus d'éducation, plus de reconnaissance, plus de pouvoir, plus de richesse, et quoi d'autre en plus ?

Le problème n'est pas toutes ces choses, mais bien le mot "plus".

La supériorité est une illusion de grandeur et n'a rien à voir avec le fait d'être meilleur que vous ne l'étiez hier.

Vous avez amélioré ce qui est à l'extérieur de vous, mais avez-vous amélioré la grandeur en vous, qui se mesure par votre niveau de conscience ?

 

La supériorité engendre les luttes et les conflits

Plus vous accumulez de choses, plus vous pouvez vous comparer avec les autres et ainsi mesurer, prouver que vous êtes meilleur, supérieur aux autres.

Votre grandeur est fausse, car vous ne faites rien pour évoluer intérieurement par choix conscient, peu importe ce que vous possédez.

En vérité, vous n'êtes pas meilleur, mais d'une conscience moindre.

La supériorité engendre l'indifférence, l'indifférence engendre le manque de compassion, le manque de compassion engendre les divisions.

Parce que votre présent motif à la grandeur a un rapport avec l'accumulation de tout ce qu'offre le monde, le monde entier est en lutte, en conflit, à tous les niveaux.

D'énormes groupes de la population sont constamment en train de se battre pour la simple survie matérielle.

 

Les divisions des gens

Chaque journée est faite d'anxiété, de désespoir et de souffrances pour la plus grande partie de l'humanité.

 

1. Les pauvres. Les gens se préoccupent de questions fondamentales, vitales. Allons-nous avoir de quoi manger aujourd'hui ? Un toit est-il disponible ? Serons-nous protégés du froid et des intempéries ? Va-t-on se faire tuer, se faire massacrer, va-t-on se faire déposséder, se faire déplacer ?

Un grand nombre de gens se préoccupent quotidiennement de ces questions. Chaque jour, des milliers meurent par manque de nourriture, par manque de liberté.

 

2. Les travailleurs. Un groupe moins nombreux, peut compter sur les choses de base pour survivre qui apparaissent dans leur vie, mais luttent afin d'y ajouter quelque chose, un peu sécurité, une maison modeste, un meilleur lendemain.

Ils travaillent fort, en s'inquiétant s'ils pourraient perdre leur travail ou autre situation stressante. Ils ont souvent l'esprit préoccupé par des questions urgentes et inquiétantes.

 

3. Les riches. Un très petit nombre de gens ont tout ce qu'ils pourraient jamais avoir. En fait, ils ont tout ce que les deux autres groupes demandent, et étrangement, plusieurs d'entre eux demandent encore davantage.

Leur esprit s'accrocher à tout ce qu'ils ont acquis et cherchent à augmenter la quantité de leurs biens. Ils recherchent le pouvoir pour contrôler les systèmes, qui à leur tour, contrôlent les masse de gens démunis.

 

4. Les conscients. À ces trois groupes, s'ajoute un quatrième. C'est le plus petit groupe de tous et il est minuscule, voire presque invisible. Ce groupe s'est détaché du besoin d'objets matériels et n'a donc pas peur de perdre cela.

Ils voient l'importance des biens matériels, mais ne les jugent pas en y voyant leur utilité sans toutefois en avoir plus de ce qu'il en faut pour vivre.

Les gens de ce groupe considèrent la vie comme un voyage de l'âme où les relations humaines permettent de choisir des expériences nouvelles qui apportent une meilleure conscience de soi afin de d'évoluer selon des versions de plus en plus grandioses, magnifiques de qui ils sont, sans condamner ce qui est moindre.

Ils comprennent que tout est parfait et ce qui compte n'est pas l'accumulation de biens ou de choses, mais bien le processus de création à partir d'un choix libre et conscient.

C'est dans ce contexte qu'ils répondent à tous les événements humains. À mesure qu'ils évoluent, cette lutte devient non plus une lutte mais un processus. C'est un processus de connaissance de soi (et non de découverte), de croissance (et non d'apprentissage), d'être (et non de faire).

Tandis qu'auparavant c'était pour des objets matériels que l'on consacrait toute sa vie à l'effort, à la lutte, au dur travail, c'est maintenant pour faire l'expérience des choses de l'âme qu'on s'y livre.

 

C'est par le partage que l'on reçoit

Nous tous connaissons la phrase "donnez et vous recevrez" et pour la plupart, elle n'est pas bien comprise. Personne ne se demande à qui donner et qui va recevoir.

Ainsi, nous pensons à obtenir, à acquérir, à recevoir des autres, et on s'efforce de faire quelque chose pour y arriver, pour accumuler. Ainsi, on croit qu'il faut donner dans le sens de faire quelque chose ou offrir quelque chose à l'autre.

Par conséquent, nous croyons que donner à un autre doit nous apporter quelque chose de l'autre, un retour. Cela est un échange, une condition, ce que l'amour n'est pas !

Parce que vous avez oublié vos sentiments, alors vous donnez par défaut, des choses à l'autre ou vous faites des choses afin que l'autre vous donne un retour. Vous ne donnez pas des états d'être à l'autre, car vous n'êtes pas conscient de cette partie de vous qui est le sentiment.

Et pourtant, c'est en étant aimable, joyeux, gentil, honnête, sincère, attentif, compréhensif que vous donnez vraiment à l'autre tout en choisissant ces états d'être que vous voulez expérimenter et sentir la joie dans vos sentiments.

Partager ne veut pas dire de donner uniquement à l'autre, mais de vous inclure parmi ceux qui reçoivent.

D'être juste en ne vous oubliant pas ainsi que l'autre.

La grandeur ne se mesurera pas selon la quantité de biens que l'on a accumulés, mais en partageant avec les autres notre grandeur afin qu'ils puissent à leur tour, voir leur grandeur et ainsi choisir librement, le sens de leur vie.

 

Maintenant vous ?

Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes.

 


 

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Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.